Koh-Lanta

Publié le par Schweinnie

ils auraient dû le faire au Liban, là, ç'aurait été sportif !

Karine a quitté les jeunes, mais tout le monde s'en fout. Si Gaëlle pleure, c'est parce qu'elle a été touchée par les propos de Denis Brogniart au conseil, la faisant passer pour une vacancière qui s'en foutait de la survie des autres. Oui, elle aime déconner, mais elle se défend de ne faire que ça. Gaëlle est une maman hyperactive et qui emmerde les autres en les forçant à en faire de même, mère à 17 ans, elle a rompu avec sa famille de militaires de carrière qui n'avaient pas aimé. Depuis, elle a eu un autre enfant et est heureuse avec son mari, mais ça ne l'empêche pas de s'engueuler avec tout le monde à cause de son vahidisme poussé. Mais le bonheur revient au camp avec le retour de Marie, qui était tellement atteinte qu'elle s'est remise en une nuit et Gaëlle, ça lui redonne le moral car elle l'apréciait particulièrement. Marie aussi est flattée de ne pas avoir été jetée la veille malgré son état. Toutefois, ils n'ont toujours pas de feu et ça commence à faire flipper, les hommes s'y essayent mais sans résultat probant.

Les vieux ont le feu, mais doivent traverser un bras de mer pour aller chercher l'eau (vous vous souvenez ?) et la mer est démontée. Michèle Bernier veut y aller seule mais les autres jugent que ce n'est pas prudent, elle les engueulent, relayée par Mama, comme quoi il n'y a qu'elles deux et Jean-Claude à se décarcasser pour le groupe, que les autres parlent beaucoup et ne font rien. Les costauds finissent finalement par s'y mettre vu que les trois n'y arrivent pas, à cause du fort courant, Jean-Claude explique qu'il faut se rationner en eau et se mettre un caillou sous la langue pour couper la soif mais Catherine s'emporte en clamant que l'eau, c'est une question de survie et puis c'est tout. De l'eau, elle va en avoir car la tempête tropicale s'approche. Un Laurent Romejko exporté sur place nous montre que ça arrive et que ça peut être soit plus fort que maintenant soit moins fort. Catherine, elle n'a pas peur, car elle a déjà connu le mistral et que les vagues, dans ce cas, passent au-dessus de la corniche. Jean-Claude, en bon antillais, en a déjà vu passer, des cyclones, donc il ne s'inquiète pas.

Les jeunes, eux, continuent de ne rien branler, les hommes font la sieste avant de retenter leur chance pour le feu. Les femmes vont chercher des bûches en forêt, s'attendent à les voir au travail à leur retour mais non, ils continuent de pioncer tranquillement alors que les femmes vont chercher à béqueter. Qu'on se le dise, les jeunes, ce sont des vrais lions. Finalement, ils s'y mettent mais changent de méthode et décident de compter sur le soleil avec un miroir posé sur des brindilles tandis qu'ils retournent se coucher et que le vent emporte le miroir sans que personne ne réagisse.

Jeu de confort, un coffre pour chaque équipe sur des plate-formes en mer (pas hyper loin non plus, il faut attendre avant de les noyer) à aller chercher, les vieux doivent mettre un des leurs sur la touche et écartent Estelle. Mais le coffre, il est retenu par du lest qu'il faut donc décrocher en plongeant et chez les vieux, il n'y a qu'Alain qui plonge, Mama et Catherine, notamment, ne servent à rien, alors Mama est expédiée sur la plage où elle attend immobile. Ensuite, il faut trimbaler le coffre dans un parcours terrestre, mais les jeunes terminent avant même que le coffre des vieux ne soit détaché. Ce n'est plus une défaite, c'est une branlée. Les jeunes peuvent alors découvrir leur cadeau : des feuilles, avec Samson, un autochtone qui va les accompagner pour leur montrer ce qu'on peut faire avec les feuilles (des pièges, allumer un feu, s'évader dans des espaces psychédéliques ...). Et Samson, ce n'est pas le premier venu, rien qu'avec sa bite et son couteau, il peut attraper n'importe quel animal, construire des pyramides, frauder la RATP sur les tourniquets, démolir le Mur de Berlin, ouvrir une conserve de haricots verts et encore plein d'autres choses. Evidemment, les jeunes sont contents, ils vont pouvoir grailler.

Chez les vieux, c'est l'heure des règlements de comptes, Mama accuse Nathalie de l'avoir piégée en la renvoyant sur le rivage pour qu'elle passe pour une branleuse, aidée en cela par toute la meute des salauds qui lui en veulent et ils sont nombreux. Le fait que Mama ait une capacité pulmonaire de poisson rouge et une force physique de moineau ascétique n'a bien sûr rien à voir avec la décision de Nathalie. La fête, elle est chez les jeunes, avec Samson qui allume le feu mais ils doivent ensuite l'éteindre pour le faire eux-mêmes, pour voir s'ils ont bien retenu la leçon. Chez les vieux, Mama veut être la seule à s'occuper du feu, les autres lui laissent cette responsabilité mais Nicolas fait une remarque sur le niveau faible du feu, Mama s'emporte contre "George Clooney" en lui disant que si son mari (celui de Mama, pas de Nicolas) était là, il rigolerait. Nicolas répond que de toute façon, son mari est parfait et Mama pleure, s'excite et n'accepte pas qu'on parle de sa famille (et, dans l'Evangile selon Stade 2, il est marqué qu'on peut frapper dans ce cas, mais c'est codifié, il faut donner un coup de tête dans la poitrine). Nicolas s'estime trop parfait, comme il est idéal, il ne comprend pas que les autres ne soient pas comme lui. Il est sportif, il a une condition physique excellente malgré son âge, il ne se plaint jamais. Bien friqué (ça aide, pour être de bonne humeur), il a perdu ses habitudes de flambeur mais quand même, il affectionne de se la péter grave.

Un évènement chez les jeunes : ils arrivent à faire quelque chose ! En effet, ils parviennent à allumer le feu, Samson peut donc s'en aller en charter attaché dans la soute, et les jeunes se couchent tranquilles. Mais il y a un cyclone qui s'approche, les jeunes sont contraints de déménager car la mer est en train d'ensevelir leur campement, et vu que tout le bois est trempé, le feu paraît condamné. Toutefois, malgré le pessimisme de François-David, le feu repart mais il faut se préparer au cyclone. L'un propose de s'enterrer en attendant que ça se passe, une autre est excitée à l'idée de vivre un cyclone, Ludovic est atterré de voir le dilettantisme de ses congénères. De son magnifique accent franc-comtois, Ludovic exorte les autres d'aller transhumer à l'intérieur des terres et d'emporter le nécessaire mais surtout, d'arrêter de faire les marioles. Les autres s'éxécutent mais se plaignent que ce n'est pas confortable pour dormir à cause des cailloux.

Les vieux sont tout aussi insensibles à la menace, ils veulent encore aller chercher de l'eau, mais même Catherine en convient, non, là, c'est dangereux. Il faut s'abriter, préparer la survie et tout, donc, mais il y a une épreuve d'immunité à faire et on compte bien l'expédier avant que toutes les installations de TF1 s'envolent (mais le lieu de ce jeu est à l'abri). Il faut porter (avec une poulie) un membre de l'équipe en tirant sur une corde et tenir plus longtemps que les autres. C'est encore Estelle que les vieux jettent, il faut aussi choisir la personne à porter : Gaëlle chez les jeunes, Mama chez les vieux. Comme c'est trop facile, de temps en temps, on enlève une personne à chaque équipe et, comme ils ne sont pas débiles, on garde les plus forts à chaque fois. Sortent d'abord Nathalie et Emilie, puis Catherine et Marie, ensuite Jean-Claude et Sébastien, on vire après Nico et Mickaël, enfin François-David et Alain, il ne reste que Nicolas et Ludovic. Ludovic joue à la portugaise, il fait un noeud autour de sa taille pour pouvoir relâcher ses bras, c'est interdit car il doit avoir les deux mains sur la corde et forcément, une fois qu'il n'a plus le noeud, c'est plus dur et il perd. On va donc encore retrouver les jeunes au conseil tandis que les vieux ont fait parler l'expérience face aux jeunes loups qui pensaient les envoyer facilement à la retraite.

Mais les équipes ne rentreront pas immédiatement sur le camp, ils vont pieuter dans une école parce que le cyclone rend l'affaire trop dangereuse. Une école, ça reste plus confortable que les camps de pacotille, du coup, ils peuvent bouffer comme des chancres et dormir comme des bienheureux, d'autant que le cyclone, voyant que TF1 ne voulait pas qu'il participe, a décidé de ne pas venir au Vanuatu. Le vent reste fort et la mer agitée, mais on peut renvoyer les aventuriers chez eux. Et tout de suite, les habitudes reprennent, Alain veut aider Mama pour le feu, elle le renvoie impoliment. Pendant ce temps, Estelle fait savoir qu'elle n'aime pas être tenue à l'écart des jeux sur le seul avis de Nathalie, Mama en rajoute une louche : "elle est à double tranchant, cette fille, c'est une sorcière, elle se croit dans Les lèvres en feu, Les feux de l'amour, là, chais pas quoi !" Mika aussi n'a pas apprécié le ton condescendant de ses encouragements pendant la dernière épreuve, bref, ils cèdent pour le moment à ses volontés mais affûtent les couteaux.

Pendant ce temps, les jeunes découvrent les dégâts, ils ont perdu le feu et peinent à en allumer un autre, c'est Emilie qui conclut l'action. Dans la foulée, ils profitent du fait d'être encore sept pour faire une nouvelle cabane. Pour ce qui est du vote, Emilie est sur la sellette, en cause, sa coquetterie, ses regrets de ne pas avoir de pince à épiler autre qu'en plastique, bref, son dilettantisme. Il faut dire que le métier de complément d'Emilie est mannequin. Bon, mannequin limitée à la région grenobloise et après son travail de commerciale, mais quand même, on ne peut pas se permettre un relâchement. La seule personne à laquelle elle cède est son fils, et elle lui accorde tout alors qu'elle est peau de vache avec les autres. Les hommes vantent les besoins d'avoir de la force physique pour les jeux, les femmes se plaignent de leur assiduité pour la sieste, il y a une guerre des sexes qui rôde. Au conseil, après le joli numéro de semis de zizanie par Denis Brogniart, les votes rendent leur verdict : 3 voix contre Emilie, 4 voix contre Sébastien. Ils avaient déjà lourdé la seule avec des gros seins, ils se sauvent en ne sortant pas la mannequin. Quant à Sébastien, il pense avoir été indispensable aux autres et se tresse déjà des lauriers pour leurs succès futurs.

Publié dans telepoubelle

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V
trop bien le résumer, je me suis bien marrée!
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